Forum 2019 : Urgences Démographiques et Urgences Écologiques

Forum 2017 : Financement des villes du Sud

Nouvelles approches pour le financement des villes du Sud

 

Contexte

La thématique du financement des villes apparaît dans un contexte

(i) de croissance urbaine rapide : Plus de 50% de la population mondiale vit dans des villes et cette proportion sera de 60% en 2030 selon les projections des Nations Unies. De plus, 90% de cette croissance urbaine se produit dans les pays en développement ;

(ii) de globalisation de l’économie qui met les villes en compétition croissante : l’enjeu pour villes est d’être à la hauteur des fonctions rares que l’on cherche à assurer, d’où une course aux investissements et aux projets de « prestige ». Cela s’accompagne d’un phénomène de financiarisation à travers lequel l’industrie de la finance et du conseil a acquis un poids sans précédent dans la gestion des affaires urbaines via l’apparition des montages en dette, la complexification des partenariats publics privés par exemple ;

(iii) D’autonomisation croissante des villes : avec les politiques de décentralisation et le désengagement de l’Etat, les leviers habituels de l’action publique ne suffissent plus et les villes doivent innover pour trouver des financements.

D’autre part, cette thématique représente un enjeu majeur de la troisième conférence des Nations-Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) qui s’est déroulée à Quito (Equateur) en octobre 2016, qu’il convient d’opérationnaliser : la mise en œuvre du nouvel agenda urbain (NAU), texte non contraignant et du modèle de « ville solidaire » qu’il promeut dépendra beaucoup des actions concrètes pour le financement du développement urbain qui seront entreprises.

 

Problématiques et axes de réflexion

L’ambition du projet Urbanistes du Monde est double. Il s’agit :

(i) d’une part, d’analyser les dispositifs et outils de financements innovants qui se font jour dans les villes du Sud, que ce soit dans le but de fournir à leurs résidents les services et logements dont ils ont besoin ou dans une perspective d’attraction de capitaux et d’habitants, en compétition avec d’autres villes ;

(ii) D’autre part, d’analyser l’impact de ces nouvelles approches tant au plan socio-spatial qu’en termes de gouvernance des politiques publiques. On cherchera à montrer dans quelle mesure ces approches permettraient vers un modèle de ville plus inclusif, tel que celui que promu par le NAU.

 

Trois axes de réflexions ont été proposés aux étudiants afin de les guider pour le choix de leur sujet :

Axe 1 : le financement par les politiques d’attractivité : Dans un contexte où l’attractivité est perçue comme un enjeu prédominant, on observe l’apparition de plusieurs outils, qui sont des instruments incontournables pour le financement des villes à travers l’effet de levier qu’ils sont censés produire pour attirer capitaux et populations.

Axe 2 : le financement par la valorisation du foncier : Aujourd’hui, alors même que bien des contextes urbains sont dans des situations d’épuisement du foncier disponible, des mécanismes innovants permettent de contourner l’obstacle du coût du foncier, en particulier dans les villes du Sud.

Axe 3 : le financement par l’appel aux acteurs privés : Dans le contexte actuel de financiarisation et de montée en puissance des acteurs privés dans la gestion des affaires urbaines, les villes sont tentées de recourir à de nouveaux instruments pour financer leur développement.

 

Exemples de sujets

Axe 1 : le financement par les politiques d’attractivité

–        WeCasablanca : le marketing territorial (ou city branding) à Casablanca (Maroc)

–        Les grands événements comme outil de financement de la ville à Rio de Janeiro (Brésil)

Axe 2 : Le financement par la valorisation du foncier

–        Financer l’agriculture urbaine à Rosario (Argentine)

–        Le financement du logement pour les ménages précaires à Casablanca (Maroc)

–  Financer l’extension et le raccordement aux réseaux (eau) par les promoteurs immobiliers (Pérou)

Axe 3 : Le financement par l’appel aux acteurs privés

–        Le « sukuk » à Diamniadio : un outil « islamique » de financement du développement urbain au Sénégal ?

–    Le « City Improvement District model » ou le financement participatif à Johannesburg (Afrique du Sud)

–   Utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour mobiliser la taxe communale à Nouakchott (Mauritanie)

–        Collecter les taxes locales sur son téléphone mobile à Abidjan (Cote d’Ivoire)

–        Le micro-financement pour financer l’habitat des populations vulnérables (Nigéria)

 
 

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LES ONZE RAPPORTS DU FORUM 2017

Pékin, Dhaka, Mumbai. Le Caire, Rabat, Casablanca, Lomé, Cotonou. São Paulo, Rosário, México.

Trois continents, dix pays, onze villes en développement : en bref, une édition de plus du Forum international d’Urbanistes du Monde, qui a envoyé 18 étudiants enquêter sur les nouvelles approches pour le financement des villes du sud.

Retrouvez ici l’intégralité des rapports rédigés par nos chargés de mission Junior.

 

ENTREPRENEURIAT SOCIAL ET PROJETS URBAINS : l’innovation organisationnelle et financière au service du déve… by Urbanistes du Monde on Scribd

Le
financement municipal par le foncier au Bénin : L’exemple du Registre Foncier Urbain de Cotonou
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AGRICULTURE URBAINE ET INCLUSION SOCIALE À ROSARIO by Urbanistes du Monde on Scribd

De nouvelles méthodes de financement pour des transports publics plus sûrs pour les femmes : expériences de… by Urbanistes du Monde on Scribd

LE PROGRAMME « VILLES SANS
BIDONVILLES » DANS L’AGGLOMERATION DE RABAT-SALE
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Le marketing territorial à
Casablanca, quels impacts en termes de financement ?
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Le Grand Marché de
Lomé : une reconstruction nécessaire pour l’économie de la ville
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CO-GESTION DES ESPACES PUBLICS À SÃO PAULO. Étude de deux politiques : Parklets et Adopte une place by Urbanistes du Monde on Scribd

Tontines et épargne collective : en
route vers l’autonomie financière ?
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LE PARC
AGROÉCOLOGIQUE INDUSTRIEL DE XIEDAO. Tourisme et circularité, financeurs de l’agriculture.
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DERRIÈRE LE BAZAAR. Faire table rase d’un quartier : une opération de redéveloppement au coeur de Mumbai by Urbanistes du Monde on Scribd

LE PROGRAMME « VILLES SANS
BIDONVILLES » DANS L’AGGLOMERATION DE RABAT-SALE
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Forum 2016: Ville intelligente

FORUM 2016 – LA VILLE INTELLIGENTE : LES IMPACTS DU NUMÉRIQUE SUR LE DÉVELOPPEMENT URBAIN ET LA GOUVERNANCE DES VILLES DU SUD

En 2016, la thématique du forum annuel d’Urbanistes du Monde portait sur La ville intelligente : les impacts du numérique sur le développement urbain et la gouvernance des villes du Sud.

Ce forum fait suite aux stage de terrain réalisés avec Urbanistes du Monde par 23 jeunes urbanistes partis dans 14 villes du Sud. Retrouvez-les sur leur blog !

 

Pourquoi ce thème ?

Depuis une dizaine d’années, les usages du numérique appliqués à la ville bouleversent les modes de vie urbains dans un contexte de crise économique et environnementale. Les villes, qui occupent 2 % de la surface du globe, abritent plus de 50 % de la population mondiale. Elles consomment 75 % des énergies produites et sont à l’origine de 80 % des émissions de CO². Dans le sillage de la ville durable, et en mettant à profit de nouvelles potentialités ouvertes par le numérique, des stratégies sont mises en œuvre afin de mieux gérer le fonctionnement des services, optimiser les ressources et améliorer la gouvernance des espaces urbains. L’approche de smart city rejoint donc les préoccupations des urbanistes de rendre la ville plus efficace, durable et vivable.

Les villes en développement représentent un défi pour une démarche d’optimisation de l’existant et de sobriété dans l’utilisation des ressources. Pourtant, cette démarche nécessite paradoxalement de puissants investissements (financiers, technologiques, humains) pour mettre en place l’ensemble des systèmes nécessaires à son fonctionnement. De tels investissements représentent un effort considérable pour les collectivités et gestionnaires des villes du Sud, qui posent la question de l’adaptation aux contextes de la démarche de ville intelligente. L’émergence d’approches agiles, résilientes ou encore frugales associées aux nouvelles technologies montrent que celles-ci peuvent constituer un outil innovant pour résoudre des problèmes urbains. La montée en puissance des réseaux intelligents (d’énergies, de communications, de communautés…) représentent aussi une opportunité pour des politiques urbaines plus participatives, par et pour les citoyens.

Le projet annuel d’Urbanistes du Monde découle de cet intérêt pour la diversité des possibilités ouvertes par la ville intelligente et pour les réalisations émergeant dans des villes du Sud.

  • Comment les villes du Sud mettent-elles en place des stratégies de villes intelligentes dans des contextes de rareté des ressources financières ?
  • Sur quelles ressources internes et externes s’appuient-elles pour produire de l’innovation ?
  • Quels sont les nouveaux jeux d’acteurs résultant de ces démarches ?
  • Comment les projets mis en place permettent-ils d’enrichir les analyses de la ville intelligente ?

Cinq principaux enjeux

Innovation : L’émergence et la diffusion d’innovations, technologiques mais aussi organisationnelles, permises par le numérique recèlent de nouvelles potentialités pour l’organisation et l’optimisation de l’espace urbain.

Développement urbain : Les villes intelligentes les plus emblématiques sont des villes nouvelles (Songdo en Corée, Masdar aux Emirats Arabes Unis), mais cette approche peut aussi s’intégrer dans des opérations de régénération urbaine. Les espaces de la ville intelligente sont variables et articulent les échelles, associant une personnalisation de plus en plus fine des services urbains à un monitoring généralisé (Big Data).

Gouvernance et financement : Les acteurs associés aux projets urbains et les articulations entre eux sont profondément modifiés, avec l’apparition de nouveaux métiers et de nouveaux modes de collaboration. Les milieux scientifiques et les opérateurs techniques voient leur rôle évoluer au sein de systèmes de gouvernance nouveaux. Dans ce contexte plus transversal, les modes de financement des projets urbains sont amenés à évoluer.

Dynamique citoyenne : La participation citoyenne tient une place particulière dans la gouvernance des villes intelligentes, avec la désintermédiation permise par les technologies numériques. La création et l’appropriation des innovations par les citadins constituent un enjeu central de la dynamique et passent par la mise en place de nouveaux modes de partage, d’information et de communication. Face à ces évolutions, l’apparition ou la persistance de clivages socio-spatiaux sont à analyser.

Environnement : La prise en compte des objectifs de sobriété énergétique et d’optimisation des ressources sont un enjeu crucial des projets mis en œuvre. Les choix techniques, modes d’organisation, gestion des projets ont un impact non négligeable sur les processus et les résultats.

 

Pour plus d’informations

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Synthèse des travaux pour le Forum 2016
Synthèse des travaux Forum UdM 2016.pdf
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Rapports disponibles en téléchargement (réservés aux adhérents) :
 

Arcaju, Brésil : Le geoprocessing est un ensemble de techniques permettant de tirer des informations à partir de données géoréférenciées. Son implantation au sein du fonctionnement quotidien de la préfecture d’Aracaju a commencé il y a plus de quinze ans, et peine à avancer. Les acteurs qui portent ce mouvement sont en effet freinés par des résistances d’ordre financier et technique, mais aussi et surtout politique et culturel. En analysant leurs témoignages, on parvient à discerner des problématiques extrêmement profondes de la réalité politique brésilienne, porteuses d’enjeux cruciaux pour l’avenir du secteur public du pays.

 

Hangzhou, Chine : Hangzhou, métropole chinoise de 9 millions d’habitants, est présentée comme un modèle de développement pour la Chine, notamment à travers un programme de ville intelligente « ambitieux ». S’appuyant sur des entreprises locales de pointe (Alibaba, Insigma) et des firmes internationales savamment placées sous contrôle public (Cisco), la municipalité a développé une série d’outils visant à rapprocher l’administration des citoyens par le numérique. Dans un pays où les smartphones sont omniprésents, ces efforts ne constituent qu’une tentative des pouvoirs publics pour rattraper des usages déjà largement développés par le privé. Sans réellement proposer de forme de participation citoyenne par le numérique, ni de traitement significatif des données collectées par manque d’organisation et de transparence, Hangzhou manque à plusieurs aspects de la ville intelligente. D’un point de vue technique, les infrastructures de la ville sont quant à elles en plein déploiement, assurant un avenir prometteur au réseau électrique intelligent et aux services de transports électriques liés.

 

Beyrouth, Liban : Le concept de « ville intelligente » se fait, depuis quelques années, de plus en plus présent dans les discours politiques et les médias. Cependant, il est aussi caractérisé par une complexité certaine liée à la multiplicité des définitions qui lui sont attribuées. Utilisée comme une solution durable aux enjeux urbains ou comme outil de marketing, elle peut se définir comme : l’optimisation des ressources dans les différents secteurs de la ville (la consommation d’eau, d’énergie, le transport, les déchets, les constructions etc.) grâce aux informations et aux nouvelles technologies (capteurs, internet, etc.) et qui mettrait le citoyen au coeur du processus. Dans ce cadre-là, l’étude menée à Beyrouth, dans le cadre d’une mission d’Urbanistes du monde, en partenariat avec Ingerop Management et l’Agence Internationale des Maires Francophones, avait pour but de dresser un état des lieux de la ville, de ses besoins ainsi que de ses modes de fonctionnement et de voir comment les initiatives d’entreprises privées et les démarches citoyennes, rendues possibles par le domaine du numérique et des nouvelles technologies, qui fleurissent à Beyrouth, participent à un processus de ville intelligente. Beyrouth, capitale du Liban, une métropole qui polarise le territoire national et une grande partie de la population libanaise avec près de 2 millions d’habitants, est une ville à l’organisation anarchique. Depuis la fin de la guerre civile (1990), des fragilités politiques se diffusent et s’observent au niveau de la gouvernance urbaine. Une culture de la corruption, une gouvernance largement fondée sur le clientélisme et biaisée par des conflits d’intérêts, bloque l’efficacité des services urbains : un réseau de transports publics inexistant, une crise des déchets, ou encore un accès aux services urbains de base limité. Cependant, avec un écosystème du numérique développé, l’émergence d’une contestation citoyenne qui s’organise politiquement, Beyrouth a de nombreux potentiels qui pourraient participer au développement d’un processus de ville intelligente. Des solutions « smart » émergent, la part de citoyens, du secteur privé. Malgré une absence de l’État, la ville fonctionne. On ne pourrait définir Beyrouth comme une « ville intelligente », cependant, son autogestion par les citoyens et les quelques initiatives smart qui ont émergé malgré le peu de soutien étatique, démontrent le fort potentiel de développement des applications de la ville intelligente à Beyrouth.

 

Hanoi, Vietnam :  Ce rapport présente les résultats d’une étude lancée par l’ONG Urbanistes du Monde et réalisée entre mars et août 2016. L’objectif est de redéfinir le concept occidental de « Smart City » dans le contexte de la ville d’Hanoi et dans le secteur de l’eau ainsi que d’y identifier les conditions de l’émergence d’Hanoi comme ville intelligente. Les résultats mis en avant sont basés sur 25 entretiens réalisés avec des urbanistes, architectes, bailleurs de fonds, diplomates, ingénieurs, universitaires et étudiants exerçant à Hanoi et à Ho Chi Minh ainsi que sur six semaines d’observation sur le terrain. Le rapport s’attache dans un premier temps à identifier les défis du secteur de l’eau à Hanoi. Ces enjeux, les orientations prises par la ville et les exemples de projets « Smart » à Hanoi et plus largement au Vietnam permettent de redéfinir le concept de « Smart City » dans ce contexte doublement spécifique : la Smart Water à Hanoi. Dans un deuxième temps le projet s’attache à démontrer les conditions de l’émergence de projets “Smart” à Hanoi. Le caractère connecté de ses habitants, l’appétence générale pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’émergence d’une sensibilité environnementale démontrent un fort potentiel pour l’évolution vers la ville intelligente. Néanmoins, la bureaucratie vietnamienne, le manque de transparence des données et le manque de ressources techniques et financières apparaît comme des freins au développement rapide et immédiat d’une “Smart Hanoi”.

 

Medellin, Colombie :  Ce rapport est une étude de cas de la plateforme de co‐création “MiMedellín” (http://www.mimedellin.org/), permettant aux citoyens de Medellin (Colombie) de proposer leurs idées en réponse à des défis liés aux problématiques de la ville. Nous montrons comment cette initiative concrétise deux volontés de Medellin : se positionner comme ville intelligente et développer l’urbanisme participatif. Nous interrogeons ainsi ce qu’implique le passage au digital des pratiques de participation et ce que ce changement révèle sur les stratégies de la ville. L’étude du mode de gestion et une évaluation générale de la plateforme nous permettent ensuite de dresser des comparaisons internationales et d’évaluer sa transférabilité.

 

Brasilia, Brésil :  Ce rapport s’intéresse au potentiel de transformation des nouvelles technologies sur la mobilité urbaine dans le contexte de la Région Métropolitaine de Brasilia (AMB). D’abord, cette étude considère la configuration socio-spatiale de Brasilia, héritage d’une politique urbaine ancrée sur le modernisme et d’un étalement qui priorisait le zonage et le transport individuel motorisé. Ensuite, le rapport présente Carona Phone, une application d’autopartage qui est encore en phase expérimentale, et étudie les avantages et limitations de cette initiative dans la mobilité et la sociabilité dans la ville. Cette étude reste exploratoire, avec une interprétation initiale de ce modèle d’autopartage dans le développement de la mobilité urbaine et la voiture comme un instrument pour créer de la convivialité. Ce rapport envisage donc ouvrir des portes à des études futures dans ces domaines.

 

Buenos Aires, Argentine :  Depuis une dizaine d’années, le gouvernement de la ville de Buenos Aires travaille sur un Plan stratégique de modernisation qui entend améliorer la vie des citoyens au travers du développement des nouvelles technologies, notamment en favorisant leur participation. Entrée dans l’arène internationale des métropoles en transition vers la smart city, la capitale argentine a mis en place un certain nombre de mesures, à commencer par la dématérialisation d’un grand nombre de procédures administratives, et la création d’un Ministère dédié aux nouvelles technologies, à l’innovation et à la modernisation. Parallèlement, les institutions internationales comme la Banque Mondiale soutiennent la politique de grands projets initiée dans les années 1990, notamment dans le domaine des mobilités. Pourtant, si ce secteur semble être celui qui a jusqu’alors été le plus investi par la stratégie d’évolution de Buenos Aires vers une ville plus « intelligente », la communication politique et institutionnelle semble se focaliser sur l’amélioration de la gouvernance : plus ouverte, plus transparente, et plus participative. Quels sont les outils déployés pour cela ? Comment les citoyens sont-ils impliqués dans les décisions ? Beaucoup d’obstacles persistent, particulièrement l’accès de tous aux nouvelles technologies. La smart city est ainsi un spectre étendu qui n’a pas un niveau constant d’opportunité de participation : de l’accès à l’information à la sortie du métro à la prise de décision, la place du citoyen à Buenos Aires doit être renforcée pour une gestion plus intelligente sur fond d’inclusion et de cohésion socio-urbaine.

 

Casablanca, Maroc :  À une période où les autorités nationales et locales revendiquent leur ambition de faire de Casablanca une métropole incontournable à l’échelle du continent africain et celle de la planète, la question de la « smart city » est au coeur des réflexions. Les nouvelles technologies ne sont pas les seuls éléments mis en avant dans cette smart city marocaine : il s’agit plus largement d’inventer un nouveau modèle de gestion urbaine, incluant la question de la participation citoyenne et du développement durable. Pour cela, les autorités se sont appuyées sur des idées réfléchies depuis quelques années par des chercheurs, notamment au sein du centre de recherche Green TIC de l’Université Hassan II de Casablanca (exemple du projet d’e-douar, ou “maison intelligente” dans la commune rurale de Beni Yakhlef).

 

Le Cap, Afrique du Sud :  La ville du Cap, en Afrique du Sud, a été extrêmement marquée par l’ancien régime de l’apartheid. Tout était fait pour séparer les populations et promouvoir les inégalités. Les espaces publics ont été pensés pour favoriser la surveillance et le contrôle par les autorités. Les routes ont été construites pour permettre aux autorités de fermer et isoler les quartiers en cas de troubles, non pour connecter ou favoriser la circulation. Ce passé et cette planification de la ville ont de réelles conséquences sociales : accès inégal à la vie économique et à l’emploi par une importante partie de la population, intégration insuffisante à la vie citoyenne etc. Dans ce contexte très spécifique, ce rapport s’interroge sur la place des initiatives et des politiques publiques de ville intelligente et leur impact dans la société capetonienne.

 

Dakar, Sénégal :  Ce rapport met en avant les interactions entre développement urbain et développement des technologies de l’information et de la communication dans deux villes de la région dakaroise, d’une part Dakar, capitale dont les services urbains ne parviennent pas à faire face à la croissance démographique et urbaine, d’autre part Diamniadio, ville nouvelle, encore en construction, pensée comme une réponse aux problèmes de Dakar. Après avoir mis en avant le potentiel de Dakar dans le secteur numérique, le rapport montre que cela ne s’est pas traduit par l’adoption de services urbains utilisant le numérique. Quant à Diamniadio, les projets technologiques y sont pour l’heure encore en cours de développement mais on peut d’ores et déjà noter un manque de coopération entre les acteurs impliqués et un déficit de gouvernance qui entrent en opposition avec la définition communément admise de la smart city. Il n’en reste pas moins que les TICs dans l’espace urbain sénégalais sont un levier économique pour l’émergence du Sénégal.

 

Douala, Cameroun :  Au centre de l’Afrique centrale, la ville de Douala, capitale économique du Cameroun est le poumon de l’économie camerounaise et grâce à son port, la porte d’entrée des pays enclavés de la sous-région. Comme la plupart des villes subsahariennes, le développement rapide de la ville, très fortement lié à l’intensité de son activité économique n’a pas toujours été planifié et suivi. Des noyaux de bidonvilles se développent çà et là dans et en périphérie de la ville ; les infrastructures tardent à suivre l’évolution démographique de la ville, ce qui créer de fortes congestions et remet en cause l’efficacité des actions publiques et la gouvernance locale. Toutefois, à l’heure des grandes rencontres internationales qui mettent en avant des urgences telles que la résilience des villes face aux changements climatiques et le développement exponentiel des technologies numériques, la «smart city» est devenue une exigence ou une réponse quasi planétaire. Fort de son potentiel économique, la ville de Douala, dans un mouvement d’ensemble avec ses acteurs urbains et ses citoyens veut se positionner progressivement au rang des grandes villes numériques d’Afrique et au-delà. Il convient à ce moment d’observer les stratégies qui peuvent s’y développer pour rattraper les écarts infrastructurels et numériques entre les centres et périphéries de l’agglomération, améliorer la gouvernance et intensifier son économie numérique.

 

Tunis, Tunisie :  La ville intelligente aurait vocation à gérer de manière plus efficiente et démocratique les ressources et réseaux au bénéfice des usagers et de la collectivité. De nouvelles initiatives adoptant cette approche apparaissent aujourd’hui comme des réponses aux dysfonctionnements urbains et déséquilibres régionaux et infra-urbains dont souffre la Tunisie. Nous retrouvons ainsi la notion de durabilité avec Green Village qui serait le premier éco-quartier médicalisé en Afrique. Son aménagement prend en considération tous les aspects écologiques actuels : énergies renouvelables, utilisation de l’énergie thermique et solaire, système de récupération des eaux pluviales, système de tri des déchets et recyclage, transport alternatif, végétalisation des infrastructures… Le mégaprojet Tunisia Economic City – qui créerait une grande cité économique, touristique, sociale et culturelle internationale – mise sur la complémentarité des quartiers et ainsi une meilleure gestion des différents pans de la ville. Toutefois, le projet laisse à discuter. Aussi, des initiatives citoyennes et connectées ont déjà été lancées et se positionnent désormais dans une dynamique de déploiement de leurs services. Enfin, le secteur des TIC étudie timidement la question de la ville intelligente et commence doucement à s’organiser dans ce sens.

 

Guayaquil, Equateur :  A Guayaquil, capitale économique et ville la plus peuplée d’Equateur, l’amélioration du système de transport fait partie intégrante du plan de « Renouvellement Urbain », initié au début des années 2000 et ayant permis d’endiguer un développement urbain chaotique. L’objectif de la municipalité de Guayaquil, guidée par le maire Jaime Nebot Saadi, est de parvenir à une « mobilité intelligente », afin que les habitants puissent se déplacer rapidement, facilement, et à moindre coût. L’usage de supports numériques est également censé améliorer l’expérience du voyageur, et permettre un meilleur accès à l’information. De nombreuses initiatives ont été développées dans ce sens, grâce à une coopération étroite entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Parmi celles-ci on citera notamment l’utilisation de feux tricolores intelligents, qui aident à décongestionner le trafic aux heures de pointes, la rénovation de routes, la construction de ponts, tunnels, pôles d’échange routiers et autres infrastructures permettant de fluidifier la circulation routière. Une attention particulière est portée dans notre étude au Système de Transport Massif Urbain– Metrovía, qui célébrait les dix ans de sa mise en place au moment de notre mission de terrain, en Août 2016. Ce réseau de bus est unique en Equateur car il dispose de voies autonomes, parcourant l’ensemble de la ville. Son implantation dans le tissu urbain a permis d’accroitre la capacité de déplacement des Guayaquiléniens en transport en commun, pour un coût unitaire du ticket ne dépassant pas 0,30 US$. Il est particulièrement intéressant d’analyser la manière dont la Metrovía cherche à s’adapter aux exigences d’une « ville » et d’une « mobilité intelligente ». Elle intègre ainsi de plus en plus de technologies numériques à son offre de service, aspire à accroitre sans cesse sa couverture du territoire urbain, pour ne marginaliser aucuns quartiers, contribue à renforcer la sécurité dans l’espace public grâce à des installations informatiques de contrôle, enfin participe à la formation de « citoyens intelligents » à travers différentes campagnes de sensibilisation. L’évolution du système de transport à Guayaquil s’est ainsi réalisée sur de nombreux points en faveur d’une « mobilité intelligente ». Un regard critique est néanmoins nécessaire, pour s’apercevoir des efforts qu’il reste à fournir. L’enjeu écologique ne constitue pas encore une priorité auprès des pouvoirs publics, et les transports collaboratifs comme le covoiturage peinent à se développer, en raison de la défiance des Guayaquiléniens qui considèrent toujours leur ville comme dangereuse.

 

Casablanca, Maroc :  Il s’agit d’un défi majeur à la fois pour la qualité de vie et la santé de la population, leur éducation, que pour le positionnement international de la métropole. Un effort de grande importance sera nécessaire pour réduire les nuisances dans les transports, réduire la pollution industrielle, mieux gérer les déchets, améliorer la qualité de l’eau… Casablanca affiche clairement l’objectif de compter parmi les “smart cities”, elle souhaite aussi s’imposer comme une ville intelligente en dépassant les nouvelles technologies : il s’agirait alors d’adopter une organisation efficace, avec un leadership et une direction clairement énoncés afin de concrétiser des projets novateurs dans des délais serrés tout en obéissant à une exigence de qualité et de sérieux.

Forum 2015: Métiers de l’urbain

FORUM 2015 : QUELS MÉTIERS DE L’URBAIN POUR QUELLES VILLES DANS LES PAYS DU SUD ?

En 2015, Urbanistes du Monde a organisé son Forum dans le cadre de l’Université du Conseil français des urbanistes (CFDU et en particulier les Urbanistes territoriaux) à Lyon les 27 et 28 aout, dont il a constitué le volet international « Sud ».

Ces travaux ont été alimentés par des contributions émanant tant de ses correspondants internationaux, d’experts membres de l’association, de partenaires nationaux et locaux, et de stagiaires étudiants, qui apportent des visions prospectives sur les professionnels de l’urbain au regard des tendances d’évolution des villes, dans toutes les grandes régions (Asie, Amérique Latine, Pourtour méditerranéen, Afrique Subsaharienne).

Les rapports sont disponibles ci-dessous pour Cazuca, Delhi, Darhavi, Nanjing, Lagos, Kigali, Benjing, Le Cap,  Brasilia et le Maroc.

 

Rapport Cazuca

Rapport Delhi

Rapport Dharavi

Rapport Nanjing

Rapport Lagos

Rapport Kigali

Rapport Beijing

Rapport Le Cap

Forum 2014: Ville ports

Ports et villes du Sud : Quelles relations ?

En partenariat avec l’AIVP, les masters d’Affaires Urbaines de Sciences Po Paris et le Port Center du Havre, le forum Urbanistes du Monde 2014 s’est tenu le mardi 14 octobre au Havre. Les travaux de 14 étudiants, réalisés dans 8 villes portuaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine ont été restitués sur la problématique des relations ville-port en termes urbanistiques, institutionnels et culturels. La restitution a été suivie d’une syntèse sur les principaux enjeux de ces relations, dans un contexte de développement rapide des échanges maritimes mondiaux et de relations souvent complexes entre autorités urbaines et portuaires.

Merci à tous nos partenaires et à l’ensemble des étudiants pour le succès de ce forum.

 

 

Cliquez sur le globe en haut à droite pour accéder directement au rapport de chaque projet.

Bonne lecture !

LES PARTENAIRES DU PROJETS:

 
 
 

 

 

 

Masters d’Affaires Urbaines de SciencesPo Paris.

N’hésitez pas à aller voir les projets des étudiants dans l’onglet FORUM 2014 / Projets des étudiants

Et à consulter les sites internet de nos partenaires :

– L’AIVP, le réseau mondial des villes portuaires

– Les masters d’Affaires Urbaines de Sciences Po

Forum 2013: Gares

Pourquoi s’intéresser aux gares dans les villes du Sud ?

Qu’elles soient ferroviaires, routières ou maritimes, les “gares” sont des lieux forts de l’organisation des transports au coeur du système urbain et territorial. Carrefours structurants à l’interface des différents réseaux qu’elles abritent, le rôle des gares, en tant que lieu de connexion, ne cesse aujourd’hui d’accroître face face au nombre et à la complexité des modes de déplacements.

A la fois portes d’entrée des villes et centre de vie urbaine, elles sont un point d’appui privilégié pour leur développement à la fois social et économique. Bien plus que des “lieux de passage”, elles sont des lieux de rassemblement souvent à la frontière entre “la ville ancienne” et “la ville moderne”, des lieux intenses de vie, d’échanges et, de mixité dont la gestion est délicate, source de nombreux conflits. ce sont enfin des lieux d’émotion, de mémoire et de représentation, symbole d’une puissance coloniale passée ou d’une modernité nouvelle.

Cette activité intense fait de la gare le “point chaud” d’un monde en évolution : le lieu du commerce, des échanges et trafics en tous genres, là où les marchandises et les hommes se frottent, là où se joue une bonne part de l’activité économique formelle ou informelle de la ville, là aussi où se concentrent les plus grands dangers (pauvreté, mendicité, violence, prostitution, trafic de drogue, etc.) et peut être aussi les plus grands risques d’instabilité pour demain (révolutions, contrôle de la population, diffusion des maladies infectieuses émergentes, etc.).

Les gares captent et incarnent à la fois les tensions qui travaillent et transforment l’urbanité. Miroirs déformés, déformants parfois, elles sont toujours révélatrices des pratiques, des attentes et des projections urbaines à l’oeuvre.

La montée en puissance de la gare comme objet de recherche urbaine, devenue point focal du projet de Ville “durable” depuis une dizaine d’années est à cet égard révélatrice.

Or, dans le contexte des métropoles du Sud où le dynamisme démographique façonne de manière irréversible le destin de l’humanité et où l’urbanisation croissante ainsi que la transformation des pratiques de mobilités interrogent fortement les conditions du développement urbain, le développement de ces espaces multifonctionnels et complexes semble d’autant plus crucial qu’il contient les germes d’un avenir durable pour la ville.

De l’avenir des gares dépend aussi le devenir de ces villes appelées à représenter la plus grande partie du territoire urbanisé de la planète.

Mais alors, de quel futur parlons-nous et pour quelles gares “du Sud” ? Dans le contexte actuel de métropolisation et d’internationalisation des projets de “grande gare”, ce futur serait-il celui, à l’instar de la nouvelle gare de Shanghai Sud, des gares St Pancras à Londres ou de la gare Saint Lazare à Paris ? ENfin s’il semble évident que leur développement dépendra de leur contexte d’insertion (urbain, économique, politique etc.), est-il possible d’entrevoir, au-delà de leurs différences intrinsèques dont cette étude tachera de dessiner les contours, un avenir commun ?

C’est donc pour mieux comprendre ces “lieux” multiples aux enjeux à la fois politiques, urbains, économiques, sociaux, symboliques, sécuritaires ou sanitaires, d’en comprendre les différences et les points de convergence, pour apporter demain les bonnes réponses que le projet de recherche et de prospective “Gares, lieux de connexions et de vie urbaine dans les pays du Sud : Quel Avenir ?” a été lancé.

 

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Note de présentation
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Forum 2012: Société civile

En 2012, le Forum avais retenu le thème de la recherche internationale que nous menions conjointement avec UrbaMonde Genève, et qui mobilise des acteurs locaux et des experts des villes du Sud.

Animé par Michel Calvino, Vice-Président d’Urbanistes du Monde, le Forum s’est tenu le lundi 1er octobre à la date de la Journée mondiale de l’habitat, à Lyon (avec l’appui de la Direction Internationale du Grand Lyon et de la Ville de Lyon, qui nous accueillera, et la participation de l’Agence d’Urbanisme du Grand Lyon), en se jumelant avec la manifestation Forum Habitat Genève tenue les jours précédents.

Le Forum a été organisé à partir de la présentation des expériences des villes représentées (acteurs locaux, experts, stagiaires), avec des temps de débat et d’échange avec des acteurs locaux (d’autres villes du Sud, ainsi que des quartiers de l’agglomération lyonnaise).


 

Dans les pays émergents et en développement, les villes sont confrontées à des inégalités criantes, à des risques environnementaux de taille, à la dégradation de leur patrimoine urbain, à des fortes restrictions budgétaires et à l’inefficacité des pouvoirs publics. Pourtant, la place des acteurs de la société civile1 dans la planification et l’aménagement des villes a longtemps été sous-estimée. A l’origine, parties prenantes ou force de blocage des projets urbains, les acteurs de la société civile peuvent jouer un rôle important dans la construction des villes du sud.

L’édition 2012 du Forum d’Urbanistes du Monde vise ainsi à mieux comprendre la place des habitants et d’autres acteurs de la société civile dans les projets urbains. Quels sont leurs revendications et les outils dont ils disposent ? Comment s’organisent-ils et interagissent-ils avec le pouvoir public et d’autres acteurs du territoire ? Quels sont les difficultés et obstacles auxquels ils doivent faire face ? Quelles sont leurs stratégies pour les surmonter ? Ce sont autant des questions auxquelles nous proposons d’échanger et d’apporter des éléments de réponse le 1er octobre à Lyon.

 

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Synthèse du Forum 2012
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Livret de témoignages sur la place des habitants et des acteurs de la société civile dans les projets urbains des villes du Sud
Cet ouvrage regroupe plusieurs retours d’expériences élaborés grâce à la collaboration de notre réseau de correspondants au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Sénégal, en Tunisie, au Maroc, aux Philippines et en Inde.
20121003_ Livret de témoignages.pdf
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Forum 2011: Projets urbains

Le forum 2011 d’Urbanistes du Monde s’est tenu dans le cadre des Journées Mondiales de l’Urbanisme à Paris les 3-4-5 Novembre 2011.

 

Au cours de ce quatrième forum, il s’est agit de débattre d’exemples pratiques de stratégies urbaines mises en œuvre dans certaines villes identifiées comme exemplaires : par les membres d’Urbanistes du Monde ou par de jeunes professionnels de l’urbanisme dans le cadre de stages encadrés par des seniors de l’association. Ces exemples ont fait l’objet d’un exament approfondi sur place au cours d’un séjour de plusieurs semaines en 2010 en collaboration avec les urbanistes locaux.

 

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Synthèse Forum 2011
Synthèse forum UdM 2011.pdf
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Forum 2010: Avenir des villes du Sud

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Synthèse Forum 2010
Cette synthèse se divise en deux parties ; elle rapporte l’essentiel des études de cas dans un premier temps, avant de présenter les éléments de débats et conclusions ayant été soulevés lors du forum sur l’avenir des villes du Sud.
compte+rendu++Forum+3+UdM+sept+2010.pdf
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LE BOOK DU FORUM 2010 – LA STRATEGIE URBAINE DANS LES VILLES DU SUD (71 pages)
Ce document, mis en forme par des membres d’Urbanistes du
Monde, regroupe la plupart des travaux qui ont été réalisés au sein de l’association Urbanistes du Monde depuis 2007. Il rassemble en particulier les rapports  complets ou synthèses (pour les documents les plus gros) réalisés par des étudiants dans le cadre de la collaboration entre Urbanistes du Monde et le Master Stratégies Territoriales et Urbaines (STU) de Sciences Po Paris.
Book Forum UdM 2010.pdf
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Forum 2009: Gouvernance

COMPTE RENDU DU FORUM

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LE BOOK DU FORUM 2009 – LA GOUVERNANCE URBAINE (15 pages)
En Partenariat avec l’AFD et le Master Stratégies Territoriales et Urbaines de Sciences Po Paris, ce document rend compte de la vision de la gouvernance urbaine dans plusieurs villes du Sud.
CR Forum mars 09 gouvernance.pdf
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UNE COLLABORATION ENTRE URBANISTES DU MONDE ET LE SÉNAT SUR LES VILLES DU FUTUR

L’association Urbanistes du Monde a participé à ce rapport en mettant à disposition du Sénat l’expertise de ses membres (organisation et participation à des tables rondes, auditions, coordination, propositions d’articles, etc.).


Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ?

Rapport d’information de M. Jean-Pierre Sueur, fait au nom de la Délégation à la prospective

 

L’avenir des villes est trop peu présent dans les débats politiques. Pourtant, c’est sans doute dans les villes que se jouera une partie du destin de l’humanité, car déjà plus de la moitié de la population de notre planète – près de trois milliards d’individus – est aujourd’hui composée de citadins. Dans trente ans, c’est-à-dire demain, ils seront cinq milliards vivant dans plus d’une trentaine de mégapoles et de nappes urbaines de plus de dix millions d’habitants.

Ce sont les villes qui poseront à l’avenir les problèmes les plus sérieux à l’humanité : utilisation des ressources en eau de plus en plus rares, lutte contre les gaz à effet de serre et contre la pollution atmosphérique, remise en question de certains modes de transport du fait de la raréfaction des carburants fossiles, prise en compte des changements climatiques et de leurs conséquences en terme d’inondations ou de climatisation des lieux de vie, problèmes posés par les fractures sociales, par les catastrophes industrielles et par l’insécurité, phénomènes de ghettoïsation, etc.

Les sociétés pourront-elles faire face à ces défis grâce à de nouvelles solidarités, à de nouveaux choix financiers, à l’action des puissances publiques au niveau des villes, des Etats et au plan mondial, grâce à l’innovation, à l’initiative économique, aux réseaux intelligents, aux progrès des moyens de déplacement, à de nouvelles formes de gouvernance et de citoyenneté adaptées à la maîtrise du phénomène urbain ? Quelle sera la vie des femmes et des hommes dans les villes du futur ? Les réseaux de villes sont-ils des alternatives crédibles au gigantisme urbain ? Quels scenarii prendre en compte pour agir dès maintenant sur les facteurs qui façonneront la ville de demain ?

Quelles réponses peut-on apporter à ces questions qui interpellent le monde politique ? C’est tout le sens de ce rapport de prospective de la délégation sénatoriale à la prospective, dont le président est Joël Bourdin (UMP, Eure) et le rapporteur Jean-Pierre Sueur (Soc., Loiret).

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Rapport Sueur – Enjeux
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Rapport Sueur – Analyses
Rapport Sueur – T2.pdf
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Rapport Sueur – Débats
Rapport Sueur – T3.pdf
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